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Orgasme au secours de la psychomotricité

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Orgasme au secours de la psychomotricité Empty Orgasme au secours de la psychomotricité

Message  harigato Mer Mai 28, 2014 2:41 pm

L’orgasme au secours de la psychomotricité ?
La mode est à la psychomotricité et à tous ces artefacts : Art-thérapie, Danse-thérapie, TaiChi,  Yogas de tous noms, Sophrologie,  qui viennent engrosser le mental de l’humain occidental déjà tant encombré par une consommation de caféine à outrance, dénaturant ses cycles de neurotransmetteurs, par une prolifération de techniques et de discours qui se voudraient thérapeutiques mais surtout manipulateurs de liberté de conscience et de liberté individuelle.
Techniques qui se prétendent inéluctables et quasi obligatoires pour la gestion d’une expressivité qui en devient une exigence fondamentale.

EXPRIME-TOI est le laïus permanent !

Peut-on s’étonner encore que l’expressivité extrême soit devenue le meurtre ?
Ainsi, l’ère et l’heure sont au mouvement et s’il est social c’est mieux, du moins pour ceux qui ne sont pas nés nantis et qui se doivent à la force de leurs petites mains gratter ci et là les forces nécessaires à leur survie, élaborant au détriment d’une liberté individuelle, des groupes humains, dynamiques parfois, familles, cercles d’amis et tribus qui servent de cible première aux acteurs et manipulateurs publicitaires, ceux-ci ne cherchant qu’à  les posséder par l’incitation à une consommation effrénée, aussi bien de produits basiques tels que l’eau et l’air, que d’idées et concepts les plus diversement farfelus qui ne peuvent plus être vérifiés par un « soi-même » en défaut de compétences pour y parvenir ( l’humain ne sait plus penser par lui-même car il ne sait plus sentir) théories fumeuses mais qui se doivent d’être gobées sans autre forme de procès. (qui n’accepterait aujourd’hui sans réfléchir une thérapie quantique puisque c’est la mode)
Si les pensées chinoises consacrent le mouvement et l’impermanence, elles ne promeuvent pas l’expressivité, la vie intérieure étant traditionnellement bien plus valable dans les théories politiques et sociales des penseurs chinois que toute autre expressivité phénoménale, bruyante et débile. Le « dessine-moi un mouton » du Petit Prince de Saint Exupéry, est devenu pour le chinois moderne qui imite l’occidental américanisé un « Dessine-moi, mouton ! »

Freud, ce monsieur aussi névrosé que tout autre puisque les névroses font partie du développement mental de l’humanité, observait le comportement des amibes et des protozoaires et il aimait les mouvements de ces organismes primitifs qui lui donnaient cette image d’un moi qui s’étend sans se perdre, qui peut se recueillir en soi tout en explorant le milieu, tout comme l’amibe peut s’étendre longuement par extensions pseudopodiques sans se rompre. Se nourrissant de ce qu’elle chérit sur son passage, elle excrète aussi ce qu’elle ne peut supporter. Les mouvements de l’amibe et d’autres protozoaires sont des mouvements fondamentaux de la vie organique que l’on peut retrouver dans notre système immunitaire, et particulièrement des cellules polynucléaires et des phagocytes. D’autres mouvements très nombreux caractérisent notre « vie intérieure » qu’il s’agisse du péristaltisme intestinal ou de l’œsophage, de la dure-mère rigide s’étendant en une hiérarchie mouvante de fascias musculaires, aortiques, capillaires, du péritoine, de la plèvre mais encore les mouvements speedés des neurotransmetteurs aux synapses nerveux, des informations circulant du néocortex-tronc cérébral top down, bottom-up, des réseaux neuronaux associatifs et des cartes neuronales sans cesse en adaptation, ajustement, dégénérescence, reconstruction.
Sans parler et c’est là le sujet de mon propos : du mouvement naturel de l’ensemble de l’organisme humain lors du réflexe orgastique.
Il est très étrange que les psychomotriciens théoriciens parlent si peu d’orgasme et de fonction orgastique qui est la première des techniques auto-thérapeutiques naturelles que possède le corps pour lequel ces manipulateurs de l’attention, inventent à coup de théories farfelues une « pleine conscience », principe très flou mais qui se vend bien. Les choses les plus floues sont les plus rentables (les plus grands spécialistes  en neurobiologie ne s’entendent pas encore sur ce qu’est la conscience).
On ne peut s’étonner de constater à quel point la pornographie (sur Internet, 4 milliards d’euros de revenu annuel) et la libéralisation du sexe prennent position dans notre quotidien de façon très naturelle (cela va de soi, le sexe dans toute son étendue est ce qu’il y a de plus naturel et même de plus fondamental dans la sensation corporelle en tant qu’expérience vraie et autocréée) mais on peut être très inquiet de constater la misère érotique croissante de la plupart des humains qui sont quasi obligés de cultiver l’orgasme théorique ou de pratiquer les techniques érotiques à la mode afin de faire partie d’un groupe social (dynamique). En effet, cette misère est aussi accompagnée d’une dictature d’un ressenti et d’expériences obligatoires à vivre pour être considéré comme « normalement constitué et acceptable  par autrui ». Cette misère est accrue par  une propagation de croyances les plus diverses concernant le cerveau, la pensée et l’intelligence, sans que soit accordée la moindre valeur à une pensée qui diffèrerait un tant soit peu la pensée consensuelle qui achemine l’humain vers le gouffre de son extinction.
L’humain ne sait pas ce qu’il est, mais il croit bien le savoir (sois toi-même, injonction très à la mode dans les médias) parce qu’il est solidaire des miroirs que lui offre le regard des autres et bien qu’il souffre profondément de cette promiscuité sans cesse croissante des groupes, des clubs, des relations interpersonnelles induites par les chats, les gsm et les réseaux sociaux à fantasmes, il s’accroche aux mouvements de la masse.
Tout se veut être soigné par le mouvement : l’autoroute est psychomotrice, les voyages en avions sont psychomoteurs, les séries télé sont psychomotrices sans pour autant considérer à quel point le mouvement premier est perdu, cet ensemble de mouvements internes à notre organisme qui sont conscients d’eux-mêmes sans qu’il soit nécessaire d’y penser et combien il est déformé lorsque l’obligation en est faite d’en exprimer le ressenti (le sentiment d’être soi selon Antonio Damasio)
Et pourtant les psychomotriciens tournent autour du pot, ils tournent tous autour de l’orgasme sans oser y toucher : ils ne sont pas sexologues, alors que l’orgasme est bien la première et la plus naturelle des méthodes de relaxation. Il peut exister des orgasmes d’organes ou des orgasmes épidermiques, des orgasmes musculaires ou nerveux, ou encore des orgasmes les plus entiers qui font vibrer le corps en mouvement ondulatoire … lorsqu’il est totalement phallique, lorsqu’il n’est pas noué ou encombré par des crispations musculaires, lorsqu’il est OUVERT au monde, comme l’amibe qui s’étend et se promène, comme les Stentoridae qui ouvrent leur fleur de cils.
De l’érotisme fœtal à l’onanisme gériatrique en maison de repos, la fonction orgastique est bien la première des psychomotricités naturelles et ce n’est ni Freud ni Lacan qui s’opposeraient à l’idée. Cet érotisme ne consiste absolument pas en un rapport à l’autre, mais en un rapport à soi, en une vie privée et intime, en une connaissance de ses cycles et de ses mouvements internes. Un sexologue aura la fâcheuse tendance de considérer l’humain comme un partenaire potentiel d’un autre et tablera sur une relation idéale à créer avec l’autre, tout autre, de quelque genre sexuel soit-il sans poser d’abord les bonnes bases d’une relation érotique avec soi-même. Relation érotique fondamentale, conditionnée par le psychisme bien sûr et par l’alimentation, par la circulation de l’information amplifiée par une attention vers le centre de soi : vers l’intime conscience de la relation de soi avec soi.
Les gourous des pseudo-Taichi et des arts martiaux orientaux de toutes les couleurs, dans leur propagande excessive et leur misère érotique, élaborent des synthèses de gestes et de mouvements qui seraient susceptibles d’aider l’humain à vivre dans une société qui est celle que les humains créent de toutes pièces, souvent sans tenir compte des pensées fondamentales et des psychismes qui les inventèrent. Les gourous des danses primitives et autres manifestations animales de l’humain accordent peu d’importance à l’esprit qui prévalut à ces expressions d’autres espaces-temps que ceux que nous vivons ici et maintenant. De surcroît, ils ne tiennent que peu compte de toute vie intérieure puisque l’important dans cette société est d’affirmer le soi, de parler en sujet, d’entreprendre et de bousculer l’ordre naturel.
Dès lors, au vu de ces données, je déclare que quelle que soit la technique psychomotrice vantée, elle ne peut s’imposer sur un autoérotisme défaillant, sur un système orgastique faible (un système orgastique fort est la condition primordiale de circulation des souffles : le CHI ou le Ki).
Il serait temps peut-être temps que les psychomotriciens, jouets du mental qui ne veut que survivre à lui-même, prennent conscience (mais c’est peine perdue) de ce que le mouvement de participation aux forces de l’univers ne peut être juste que lorsque le mental est immobile.
Or, toutes ces techniques psychomotrices, ces TaiCHi (Le souffle CHI qui originellement, est en mouvement permanent est dans toutes ces techniques orienté mentalement, c’est même là un principe de base enseigné par les praticiens à leurs élèves innocents) CHI Kung et manipulations des forces énergétiques sont des processus mentaux qui viennent donc contrecarrer l’ordre naturel des choses.
L’orgasme et l’expiration qui précèdent la sensation sont VIDES de tout mental.
Il est possible cependant que si la fonction orgastique est retrouvée, intacte, non socialisée, entretenue par un mental immobilisé, toutes les techniques psychomotrices ne servent alors plus à grand-chose, toutes ces théories étant le plus souvent des hypothèses et des essais-erreurs au détriment de l’individu, qu’il soit patient ou thérapeute.
On n’apprend pas l’instinct: il ne s’acquiert pas, il est inné.





harigato

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